Le Zimbabwe interdit aux coopératives de logement d'occuper des terrains appartenant à l'État

29 Apr 2016

Le gouvernement du Zimbabwe a décidé de cesser de céder des terrains du domaine public aux coopératives de logement. Un tel choix rappelle une mesure semblable prise plus tôt cette année par la ville de Harare. Le Conseil a publié une déclaration, dans laquelle il suggère aux résidents de ne pas traiter avec des « intermédiaires » et des « acteurs engagés dans la gestion des coopératives de logement ».

Cette mesure temporaire n'aura toutefois aucun effet sur les coopératives développant des projets de logements sur des terrains achetés à des propriétaires privés, a précisé Mike Duru, président de l'Association des coopératives de logement du Zimbabwe.

« Les coopératives de logement n'ont pas été interdites en tant que telles, mais en termes d'allocations de terrains publics, jusqu'à ce que le problème de la corruption soit réglé", a-t-il déclaré.

M. Duru estime que les gros propriétaires terriens constituent le véritable problème, et non les coopératives. Selon lui, le ministère du Gouvernement local, des Travaux publics et du Logement national enquête sur les gros propriétaires terriens, notamment des membres du Conseil ayant cédé des terrains à des coopératives de logement.

« Ces terrains étaient attribués au hasard, a-t-il poursuivi. Nous avons vu certaines de ces maisons construites, puis détruites, non sans une certaine ironie, par le même Conseil dont les travailleurs avaient approuvé la conception et les plans, supervisé le processus et octroyé des certificats de conformité ». 

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