Depuis le 31 juillet 2014, la loi ESS (économie sociale et solidaire) autorise la création de groupements de Scop pour améliorer la compétitivité du modèle. Le Mouvement Scop a soutenu le rapprochement des Scop TPC et Sefard pour créer le 1er groupement de Scop, Calice, lancé officiellement le 31 mai 2016.
Jusqu’à présent, les Scop qui souhaitaient se développer et faire de la croissance externe ne pouvaient pas constituer des groupes coopératifs et avaient alors recours à des filiales non Scop. Avec ce dispositif législatif, des Scop peuvent désormais se regrouper et transformer des filiales en Scop, afin de réaliser un véritable « essaimage coopératif » sur l’ensemble de leurs structures.
Le nouveau dispositif de groupement permet aux Scop de se développer et d’atteindre une taille plus compétitive, mais aussi d’associer les salariés à la gouvernance et aux résultats de l’entreprise, et d’accroître le financement du groupe par l’actionnariat des salariés. Aussi, les Scop, membres d’un groupement, doivent mettre en place une harmonisation de leurs pratiques coopératives et par conséquent déployer une importante synergie.
Dans ce contexte, la Scop « mère » détient 51 % du capital et des droits de vote et une place est réservée dans ce capital aux salariés des Scop dites « filles ». Lire la suite sur le site de CECOP.