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Journée mondiale de l’alimentation: la FAO élargit son soutien aux coopératives agricoles.

15 Oct 2013

©FAO/Giuseppe Carotenuto

Rome, 15 octobre 2013 – Le Protocole d’accord signé aujourd’hui entre la FAO et l’Alliance coopérative internationale qualifie d’”unique” la contribution des coopératives agricoles. Il reconnaît les coopératives agricoles comme « des partenaires cruciaux dans la lutte contre la faim et la pauvreté ». Le protocole accroît encore le rôle  des coopératives agricoles dans les négociations avec les partenaires publics, les ONG et l’agroalimentaire. En mettant l’accent sur le partage des connaissances, le protocole améliore l’accès aux capitaux pour les coopératives et le développement durable des entreprises tant au niveau environnemental et social qu’économique.

 Le thème choisi pour la Journée mondiale de l’alimentation 2013 est “Des systèmes d’alimentation durables pour la sécurité alimentaire et la nutrition ». Le mandat de la FAO en matière d’éradication de la faim et de réduction de la pauvreté rurale stipule que ces objectifs doivent être atteints grâce à une gestion et une utilisation durables des ressources naturelles.

Compte tenu de cette clause de durabilité, les coopératives se perçoivent comme le partenaire idéal de la FAO dans le cadre du développement agricole, puisque les coopératives sont, par essence, des entreprises axées sur la durabilité. Les engagements pour la durabilité font partie intégrante des principes coopératifs à travers le monde. Des opérations durables sont l’un des principes fondateurs des coopératives depuis l’apparition du mouvement, au milieu des années 1800.

Les coopératives n’apportent pas qu’une simple aide aux agriculteurs, elles les aident à accroître la productivité, à se diversifier, à améliorer les pratiques environnementales, à se faire entendre dans les négociations commerciales et à élargir l’accès aux biens de première nécessité tels que l’eau potable, les installations sanitaires et l’énergie.

Le Protocole cadre avec la reconnaissance du rôle des petits agriculteurs par l’ONU

La FAO reconnaît le rôle essentiel des petits producteurs vivriers. Pour les petits agriculteurs, le statut de coopérative constitue la clé de voûte de négociations commerciales plus justes. Il ouvre le marché à tous, même aux personnes défavorisées.

Dame Pauline Green, la Présidente de l’Alliance coopérative internationale a déclaré : « Pour les coopérateurs, c’est un honneur de voir formalisée, à travers le protocole signé aujourd’hui, la reconnaissance permanente des coopératives agricoles comme partenaires cruciaux dans l’éradication durable de la faim et de la pauvreté. Plus concrètement, nous attendons de ce protocole qu’il soutienne les coopératives et leur permette de s’affirmer en tant que partenaires commerciaux dans les négociations avec les partenaires privés et publics du secteur».

83 milliards USD annuels pour l’agriculture, mais une agriculture plus efficace peut faire la différence

La FAO a indiqué que des investissements nets d’au moins 83 milliards USD par an devraient être alloués à l’agriculture dans les pays en voie de développement, si l’on voulait pouvoir nourrir 9 milliards de personnes en 2050. Vers 2050, la productivité agricole devra avoir augmenté d’au moins 60% et pourrait devoir plus que doubler.

L’une des clés pour relever ce défi est d’améliorer le rendement des récoltes. Le protocole d’accord signé aujourd’hui revêt un caractère particulier, puisque le partage de connaissances en est l’un des trois piliers, avec la sensibilisation et l’amélioration du modèle coopératif au niveau légal.

M. Charles Gould, Directeur général de l’Alliance coopérative internationale a déclaré : « Je me réjouis grandement de la signature de notre protocole et la vois comme l’expression de la confiance en la capacité des coopératives agricoles à contribuer durablement à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement de 2020. La croissance économique constitue l’une des composantes essentielles de réduction la faim dans le monde. Le partage de connaissances encourage cette croissance. C’est pourquoi je suis ravi que ce protocole fasse la part belle aux échanges de savoir-faire technique, d’outils et de méthodologies de gouvernance. En mettant l’accent sur la consolidation et le partage des connaissances, le protocole améliorera l’accès des coopératives aux capitaux et leur développement durable tant au niveau environnemental et social qu’économique. »

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