Par Rodrigo Gouveia
Un événement interactif organisé au Brésil a rassemblé plus de 300 représentants des industries extractives, des gouvernements et de la société civile issus de 50 pays. En tant qu’intervenant à la conférence, j’ai expliqué comment les gouvernements et les coopératives peuvent renforcer et améliorer l’organisation des producteurs, en particulier les petits et moyens producteurs, et améliorer les compétences des employés en tirant parti des possibilités qu’offre la formation professionnelle.
Les coopératives constituent par nature l’une des meilleures façons de contribuer au développement social et de générer des avantages environnementaux et économiques. En tant qu’entreprises à taille humaine, elles créent des emplois stables. Les coopératives espagnoles en sont la preuve : elles ont permis d’augmenter le taux d’emploi de 7,2 % en 2012 dans le cadre d’une récession mondiale et alors que le taux de chômage du pays atteignait 37 %.
Cette conférence a permis notamment d’étudier la manière dont les coopératives minières peuvent stimuler l’innovation dans le secteur en trouvant des solutions pour développer leurs activités sans nuire à l’environnement.
Gilson Camboin, président de la Miners Cooperative of Vale do Rio Peixoto (Coogavepe), a lui aussi participé à cette conférence. Selon lui, les coopératives s’engagent davantage en faveur des communautés locales, ce qui pousse ces dernières à participer plus activement.
Le secteur minier joue un rôle important dans l’économie du Brésil, avec un chiffre d’affaires brut annuel d’environ 3 500 milliards de réaux brésiliens, a expliqué Carlos Nogueira, secrétaire de la géologie et de la transformation des minéraux au sein du ministère des mines et de l’énergie.
Selon Jessica Faieta, directrice et administratrice adjointe du Centre régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes du PNUD (UNDPLAC), l’industrie minière pourrait également sortir des millions de personnes de la pauvreté.
Cet événement a été organisé sous l’égide du ministère des mines et de l’énergie (MME) du Brésil et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien de Sistema OCB, en partenariat avec l’ambassade britannique au Brésil.
Photographie : Rodrigo Gouveia (quatrième à partir de la gauche) lors de la conférence au Brésil
