Le BIT propose une « feuille de route des coopératives » pour l’Égypte

31 Jan 2013

[[{"type":"media","view_mode":"media_original","fid":"4954","attributes":{"alt":"","class":"media-image","height":"280","style":"line-height: 1.538em; width: 600px; height: 312px;","typeof":"foaf:Image","width":"502"}}]]

Le temps d'une journée, des hommes politiques, des universitaires, des journalistes et des coopérateurs ont participé à un atelier afin d'évaluer l'avenir du mouvement des coopératives en Égypte. 

Cet atelier, qui s'est déroulé le 17 janvier au Caire, visait à favoriser la discussion à propos de la loi sur les coopératives et à alerter les participants sur l'importance des coopératives dans le contexte économique actuel.

Parmi les principaux intervenants se trouvaient Dr Youssef Qaryouti, chef du bureau de l'OIT en Égypte, Simel Esim, chef de la branche coopérative de l'OIT et Huseyin Polat, consultant de l'OIT pour la formation et la gestion des coopératives. Les représentants de deux ministres (ministre de l'Agriculture et de l'Aménagement des terres et le ministre de l'Industrie et du Commerce), ainsi qu'un conseiller du Président Morsi participaient également à cette réunion.

Découpé en deux séances majeures, cet événement était axé sur le dialogue entre agriculteurs, syndicats, responsables de coopératives et décideurs politiques. La première séance a débuté avec la présentation d'un rapport non publié établi par Huseyin Polat, consultant de l'OIT, intitulé " La feuille de route des coopératives : la contribution de l'OIT dans le processus de réforme des coopératives en Égypte ”.

A l'issue de la première séance, les participants ont été divisés en deux groupes pour discuter d'une nouvelle politique et d'une nouvelle loi sur les coopératives et de l'avenir du mouvement des coopératives, tout en évaluant les mesures à prendre pour relancer les mécanismes et les structures existants.

Les discussions ont démontré qu'il existait plusieurs points forts sur lesquels s'appuyer, tels que les fonds des coopératives qui sont déjà actifs dans certains gouvernorats locaux d'Égypte. Les coopérateurs ont également fourni des exemples de coopératives qui ont réalisé des progrès en dépit des lois et des processus bureaucratiques existants. Les participants ont reconnu qu'il était nécessaire de mieux informer sur l'importance des coopératives au niveau local.

Un autre point sur lesquels les participants se sont entendus : la nécessité de présenter des modifications de la loi sur les coopératives et d'aider les coopératives à être moins dépendantes du gouvernement. Au sujet des propositions de l'OIT visant à réformer le secteur coopératif, Huseyin Polat a déclaré : “ Les vrais artisans du processus seront les Égyptiens eux-mêmes ”.

Toutefois, des divergences d'opinion sont apparues quant à la fusion de toutes les activités des coopératives, de l'agriculture au logement, dans le cadre d'une seule et même loi. En Égypte, le secteur coopératif possède actuellement sa propre loi. Si les parties prenantes parviennent à un consensus en termes de réforme de la loi sur les coopératives, la nouvelle loi pourrait être pleinement soutenue afin d'être modifiée après l'élection d'un nouveau parlement.

LATEST COOPERATIVE NEWS

A new social economy think-tank aiming…

The IYC website showingthe logo, map and menu options

Following the global launch of the…

The 2025 UN International Year of Cooperatives (IYC) was…

If cooperativism was…