Des « changements radicaux » à l'Alliance Coopérative Internationale

08 Nov 2013

L'Alliance Coopérative Internationale a subi une période de changements radicaux au cours des quatre dernières années, d'après sa présidente Dame Pauline Green.

Lors de l'Assemblée générale de l'Alliance, Dame Pauline a présenté un rapport sur ​​le dernier mandat pour elle-même et le conseil d'administration, qui a été pleinement élu lors de l'événement du Cap.

Dame Pauline a dit que « quand le conseil de l'Alliance Coopérative Internationale a été élu en 2009, il a mis en place un programme de changements radicaux. Un changement visant à devenir une voix précieuse pour le mouvement d'ampleur mondiale. »

Elle a ajouté que l'Alliance « influence les institutions mondiales et les médias », et que pendant cette période,  le conseil a reçu une impulsion et une orientation de la part des Nations Unies, par la désignation de l’année 2012 comme Année internationale des coopératives.

L'Alliance « a maximisé la valeur de l'Année », d'après Dame Pauline, et l'organisation a également vécu une période de changement interne.

Dame Pauline a déclaré que les membres de l'Alliance ont approuvé une plus grande décentralisation vers les régions et une distribution plus importante des frais d'adhésion. « En 2007, le bureau a gardé 83% des inscriptions payées par les membres, et en a redistribué 17% aux bureaux régionaux, d'après Dame Pauline. Il n'y a eu aucune subvention aux secteurs, et ceci devait changer. Depuis 2011, les secteurs d'affaires auxquels nous attribuons de la valeur reçoivent maintenant 10% des fonds d'inscription mondiaux.

Ce n'est pas assez mais c'est un début. Les redistributions aux régions ont augmenté de 17 à 45%. Le bureau global a diminué de 83% à 45%. Je suis contente de voir que malgré les compressions budgétaires nous avons réduits les coûts, nous avons diminué le budget du personnel de 80% à moins de 50%,  nous avons une situation excédentaire et nous avons diversifié nos sources de revenus. »

Dans son rapport en tant que directeur général, Charles Gould a dit à l'assemblée que l'Alliance a posé les fondations pour de la Décennie coopérative cette année. Il a déclaré : « La plupart des travaux du Plan d'action cette année ont été fondateurs. Nous avons développé la marque, établi la commission Ruban Bleu et compris les données de la durabilité coopérative.

Parallèlement à ce travail, nous avons embauché Sommersons pour nous aider à clarifier nos messages extérieurs concernant le Plan d'action. Nous voulons être clairs sur notre communication externe. Nous avons un message clé dans le Plan d'action, les coopératives sont une forme d'entreprise durable et en pleine croissance, ce qui constitue un message d'espoir et une promesse nécessaire et bienvenue à ce point de l'histoire. »

L'Alliance a terminé le travail nécessaire pour relocaliser l'organisation à Bruxelles depuis Genève. L'Alliance est maintenant inscrite en tant qu'association internationale à but non lucratif en vertu de la loi belge ; l'opération genevoise a été dissoute le 31 décembre. Monsieur Gould a ajouté que l'intention de l'Alliance est de partager des bureaux avec d'autres organisations coopératives à Bruxelles — elle partage déjà une équipe de communication avec Euro Coop.

Dame Pauline a également lancé un défi au mouvement : celui  de prendre garde aux « points sombres » au sein du mouvement. Elle a déclaré : « Alors que les institutions financières coopératives se sont bien sorties de la crise financière, des points sombres ont été révélés. »

« Des tendances fâcheuses » ont été soulignées comme ayant affecté la durabilité de même que la participation de membres de coopératives dans des zones comme la banque coopérative du Royaume-Uni, les institutions du crédit coopératif de Chypre ou Rabobank aux Pays-Bas.

Dame Pauline a ajouté : « Cette réunion est importante. Quand une coopérative échoue, c'est toujours un problème de gouvernance, un problème de membres et un problème d'habilitation. C'est une opportunité massive de construire de nouvelles manières de participer et d'avoir un impact pour les jeunes. C'est ainsi que nous pouvons conserver notre mouvement vivant et dynamiser les profils de nos membres.

La prochaine étape est de mettre en œuvre le Plan d'action, de conduire notre campagne pour nous assurer que nos entreprises ont des engagements communautaires et une bonne éthique dans les affaires. »

 

DERNIÈRES ACTUALITÉS COOPÉRATIVES

La dernière édition du bulletin d'information…

L'ACI est à la recherche d'un(e) assistant(e) pour sa…

« C'est l'histoire de la façon dont des gens ordinaires…