Un nouveau rapport publié par Co-operatives UK, le réseau de plusieurs milliers d'entreprises coopératives de Grande-Bretagne, examine la gouvernance des plus grandes coopératives mondiales, en ce compris les compagnies d'assurances, de distributeurs ou de producteurs.
Dans sa deuxième édition, le rapport du professeur Johnston Birchall de l'Université de Stirling s’intéresse aux 60 des plus grandes coopératives selon le classement annuel du World Co-operative Monitor. Celles-ci comprennent Zen-Noh du Japon, Fonterra de Nouvelle-Zélande, Migros de Suisse, Mondragon d'Espagne, Unimed du Brésil, Crédit Agricole de France, Rabobank des Pays-Bas, Desjardins du Canada et State Farm des États-Unis.
Le rapport présente quelques considérations pratiques pour la conception et la refonte de la bonne gouvernance dans les coopératives. Il soutient également que la qualité la plus importante de la gouvernance coopérative est d’être centrée sur les membres. La recherche note cependant qu'il existe des risques liés à un modèle d'appropriation plus participatif et que la refonte des structures de gouvernance peut avoir des conséquences importantes pour une coopérative.
Le professeur Birchall présente également une théorie élargie de la gouvernance coopérative, ainsi que des conseils sur la manière de concevoir des systèmes de gouvernance hautement représentatifs, hautement spécialisés et équilibrés.
« Comme mon analyse le montre, les coopératives peuvent combiner l'expertise nécessaire pour gérer une entreprise de plusieurs milliards de livres avec des mécanismes de contrôle des décisions stratégiques par leurs membres – travailleurs, clients et fournisseurs » et un partage des profits, a-t-il ajouté.
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