Coopératives des Amériques a exprimé son soutien aux coopératives d'épargne et de crédit de Porto Rico
Le conseil administratif de Coopératives des Amériques soutien, au nom du mouvement coopératif de la région, les propositions présentées par les coopératives d'épargne et de crédit de Porto Rico, qui ont été touchées par le moratoire sur la restructuration des dettes que le gouvernement a contractées auprès des coopératives de crédit, en raison des investissements de ce secteur dans des titres publics.
Le conseil s'est réuni le 10 mars 2016 à San Juan (Porto Rico). Il a fait part de son inquiétude quant aux graves retombées que cette situation pourrait provoquer sur un grand nombre de coopératives d'épargne et de crédit, et a exprimé son soutien en faveur de la solution proposée pour les coopératives touchées, présentée au Comité des ressources nationales du Congrès des États-Unis en février.
Cette proposition va à l'encontre de celle du gouvernement, laquelle propose de renégocier la dette en partant des cours actuels du marché affichés par les banques, ce qui, dans certains cas, conduirait à une baisse pouvant atteindre 80 % de leur valeur nominale. Les coopératives estiment qu’elles ne devraient pas faire face aux mêmes conditions que des investisseurs qui spéculent, tels que les fonds spéculatifs, qui ont acheté les titres à des valeurs plus basses. À l'inverse, les coopératives ont acheté les titres à leur prix de départ, en investissant dans le pays et en faisant confiance à ses institutions. Le conseil de Coopératives des Amériques a publié une déclaration officielle, qui soutien sans condition la proposition présentée par les coopératives portoricaines, et demande au pouvoir exécutif et législatif de Porto Rico et des États-Unis de prendre les mesures nécessaires pour protéger et sauvegarder le capital statutaire du système financier coopératif.
Lire l'article complet en ligne (en espagnol)
Voir la Déclaration de Coopératives des Amériques (en espagnol)
Rapport présenté par les coopératives portoricaines au Comité des ressources nationales du Congrès des États-Unis
Coopératives des Amériques et la Confédération allemande de coopératives (DGRV) redéfinissent leur modèle unifié d'équilibre social coopératif
Depuis le deuxième semestre 2015, avec différentes activités menées au Costa Rica, au Pérou et au Paraguay, Coopératives des Amériques et la DGRV ont poursuivi leurs travaux sur l'adoption de la méthodologie de l'équilibre social coopératif, dans le but de produire un modèle unifié et systématique contribuant à l'évaluation de la gestion et de la planification stratégique au sein des coopératives.
L'initiative est née d'un accord signé entre Coopératives des Amériques et la Confédération allemande de coopératives (DGRV) en septembre 2015, dans le but de coordonner leurs efforts et de partager les connaissances acquises depuis plus d'une décennie de travaux sur la question de l'équilibre social coopératif.
Le processus d'équilibre social coopératif analyse la gestion des entreprises coopératives à partir des principes coopératifs, en observant leurs performances en termes de réalisation de leur mission et de leur vision, mettant en avant la singularité coopérative. En savoir plus (en espagnol)
Le poids des coopératives agricoles en Argentine
La Confédération intercoopérative agricole (CONINAGRO), l'organisme qui représente les coopératives en Argentine, a publié les dernières statistiques sur la véritable contribution du secteur dans l'économie nationale.
Le mouvement coopératif argentin participe à hauteur de 22 % de la production agricole totale, et possède un système économique complexe fournissant un emploi à plus de 500 000 personnes, qui va « directement des petites communautés dans lesquelles elles œuvrent aux chaînes de supermarchés et aux ports ».
Les coopératives sont responsables de 20,5 % de la production des principales céréales (soja, maïs, blé et tournesol), 20 % du riz, 14 % du coton, 7,5 % de la laine, 25 % des herbes aromatiques, 45 % du thé, 26 % des produits laitiers, 20 % du miel, 7 % du bétail, 33 % du vin, 17 % du vin non fermenté, 20 % des tomates, 20 % des poivrons et 45 % du tabac.
