Les coopérateurs argentins ont célébré la fête du travail le 1er mai en organisant une série d’événements partout dans le pays. Plus de 30 000 personnes originaires des 20 provinces argentines ont participé à ces 25 événements organisés simultanément dans le pays.
Le thème principal des festivités était : « Récupérer nos emplois, notre dignité et un projet pour le pays ». Ces événements ont été organisés par la Confédération nationale des coopératives de travailleurs (CNCT), avec le soutien du Comité national pour l’économie sociale et solidaire, qui comprend des confédérations de coopératives, des mutuelles et des petites et moyennes entreprises. Le principal événement s’est déroulé à Ezeiza près de Buenos Aires et a rassemblé plus de 5 000 personnes. Des spectacles musicaux et des activités destinées aux enfants ont été organisés.
Lors de cet événement, Christian Miño, le président de la CNCT, a déclaré : « Nous soutenons un modèle d’inclusion, un modèle qui nous définit. »
« L’intégration est un défi, c’est le chemin que nous devons emprunter pour renforcer les coopératives de travailleurs et l’économie sociale dans son ensemble. »
M. Miño a saisi cette opportunité pour demander aux agents publics présents de signer un document garantissant que l’hôtel Bauen, autogéré depuis onze ans, ne serait pas rendu à ses anciens propriétaires.
Également présent à cet événement, Ariel Guarco, le président de Cooperar, l’organisation faîtière nationale pour les coopératives, a déclaré : « Les coopératives continueront de lutter pour le pouvoir et une plus grande part du marché. Si nous nous organisons, nous aurons beaucoup de potentiel. C’est un jour de fête, nous devons être fiers de faire partie de ce mouvement. »
Patricio Griffin, le président d’INAES, l’Institut national de l’économie sociale et associative, qui a pris part aux festivités, a expliqué que la création et la distribution des richesses devaient être aussi équitables que possible et que les coopératives étaient parvenues à ce résultat ces dernières années.
Bien qu’absente lors du principal événement organisé à Ezeiza, Alicia Kirchner, la ministre du développement social, s’est adressée aux participants par téléconférence. Elle a déclaré : « Nous devons être fiers de notre engagement envers le mouvement coopératif ; il est important de comprendre que c’est ce travail qui génère le plus de richesse. »
Dans les 25 régions où des événements ont été organisés, les coopérateurs ont eu l’occasion de consulter un document appelant « à lutter contre la concentration du capital, à former des réseaux sectoriels, des marchés populaires et des chaînes de production pour intervenir mieux et davantage sur le marché, afin de jeter les bases d’une nouvelle économie ».
Photo : (De gauche à droite) Christinam Miño de la CNCT, Carlos Castagneto, secrétaire chargé de la coordination et du ministère institutionnel du développement social de la nation, Patricio Griffin de l’INAES et Ariel Guarco de Cooperar.