La Commission européenne encourage les fermiers à former des coopératives entre eux

29 Mar 2013

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Un rapport a été émis par la Commission pour fournir aux fermiers les connaissances nécessaires pour former des coopératives ; il résume également le niveau actuel du développement des coopératives dans les 27 pays membres de l'UE. Le rapport prend en compte divers aspects comme les incitations économiques et fiscales, la relation entre les coopératives et les autres entités actives dans la chaîne alimentaire ou la gestion interne des coopératives.

Selon le document, il y a trois facteurs principaux qui déterminent le succès des coopératives dans les chaînes alimentaires : la position dans la chaîne alimentaire, la gestion interne et l'environnement institutionnel.

Le rapport indique : « Les coopératives des fermiers jouent un rôle important lorsqu'il s'agit d'aider les fermiers à acquérir une plus grande part de la valeur ajoutée dans la filière alimentaire dans les États membres.

Comme les filières agroalimentaires sont généralement caractérisées par des négociations sur les déséquilibres entre les fermiers et leurs partenaires en amont et en aval, les coopératives jouent un rôle capital dans le renforcement du pouvoir de négociation et donc de la consolidation de la part de valeur ajoutée de ses membres. »

Selon ce même rapport, les coopératives réduisent les risques du marché et les coûts des transactions, fournissent un accès aux ressources et renforcent leur position compétitive en garantissant la qualité de la nourriture et la sécurité.

L'étude montre également qu'une grande part du marché des coopératives dans un secteur et un pays en particulier peut augmenter le niveau du prix et réduire la volatilité des prix. Ceci est actuellement le cas dans le secteur laitier.

Des inquiétudes sont également mentionnées quant au manque de cohérence entre la politique de l'agriculture qui promeut la construction sous l'Organisation commune des marchés et la politique compétitive qui semble interdire le partage et les autres formes de collaboration.

De plus, bien que la plupart des lois nationales fournissent suffisamment de flexibilité aux coopératives pour choisir un modèle de gestion interne adapté à leurs stratégies, une telle flexibilité n'est pas nécessairement accompagnée par une direction appropriée.

Les coopératives bénéficient d'une loi coopérative flexible, de la taxation unique et de règles de compétition clairement établies. Selon le rapport, les coopératives sont également d'importants employeurs et collaborateurs à l'économie régionale.

Le rapport révèle que la situation dans les nouveaux états membres est variée et contrastée en raison des différences de contexte historique, des traditions des coopératives ou des contextes sociaux et culturels. Cependant, tous ont en commun un héritage communiste persistant ; un faible niveau de confiance est un obstacle au développement des coopératives.

L'étude a été menée entre 2011 et 2012 par un consortium de recherche européen, mais des experts en coopératives nationales des 27 états membres de l'UE ont également contribué.

Photo : Des fermiers européens et des coopératives agricoles débattent la proposition de la Commission européenne de réformer la Politique d'agriculture commune, Bruxelles, 6 février 2013.

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