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Les coopératives alimentaires font une grande différence au sein des communautés aux États-Unis

30 Aug 2012

Une récente étude menée par l'Association Nationale des Coopératives d'Épiceries aux États-Unis montre comment les coopératives alimentaires changent les choses dans leurs communautés locales. Le rapport, intitulé «Des aliments sains pour des communautés saines», se penche sur l'impact social et économique des coopératives alimentaires aux États-Unis.

L'étude met en lumière la façon dont les coopératives sont supérieures à l'industrie alimentaire traditionnelle - les magasins privés ou appartenant à des investisseurs - en termes de proportion de l'efficacité énergétique, de l'impact sur l'environnement, des aliments sains et respectueux de l'environnement, et des possibilités d'emploi offertes.

Pour chaque 1 000 dollars dépensés par un client local dans sa coopérative alimentaire, 1 604 dollars d'activité économique sont générés dans l'économie locale - 239 dollars de plus que s'ils avaient dépensé la même somme de 1 000 dollars chez un épicier traditionnel dans la même communauté.

Une coopérative type aux États-Unis travaille avec plus de 150 différents agriculteurs locaux et des producteurs alimentaires, contrairement à seulement 65 agriculteurs locaux et producteurs alimentaires dans le cas des magasins traditionnels.

Les coopératives approvisionnent plus de 40% de viande, 35% de charcuterie, 31% de produits laitiers, 11% de produits d'épicerie et 11% de marchandises générales auprès de producteurs locaux, contre 5% de viande, 3% de charcuterie, 9% de produits laitiers, 2% de produits d'épicerie et 5% de marchandises générales dans le cas du secteur traditionnel. Par ailleurs, dans un magasin coopératif, 82% des ventes de produits sont biologiques, tandis que seulement 12% le sont dans un magasin traditionnel.

Les coopératives de vente au détail produisent aussi des emplois pour les communautés locales. La coopérative alimentaire moyenne crée 9,3 emplois pour chaque million de dollars de ventes. Une coopérative type crée 10 millions de dollars de recettes par an et emploie plus de 90 travailleurs, soit neuf travailleurs par million. En revanche, une épicerie traditionnelle ne crée seulement que 5,8 emplois par million de dollars de ventes.

Dans l'ensemble, les coopératives paient généralement des salaires comparables à leurs concurrents. Pour certaines professions tels que les caissiers, les commis aux stocks ou les préparateurs d'aliments, le salaire horaire moyen est plus élevé pour les travailleurs que pour les employés dans le secteur traditionnel. En raison de diverses primes et la participation aux bénéfices, les employées des coopératives gagnent en moyenne 14,31 dollars par heure par rapport à 13,35 dollars pour leurs collègues dans le secteur traditionnel.

En outre, 68% des employés ont le droit à l'assurance-maladie dans le secteur coopératif, alors que moins de la moitié y ont le droit dans le secteur traditionnel, en raison du fait qu'il ya plus d'employés à temps partiel dans ce secteur. Les employés accordent également beaucoup d'importance aux principes coopératifs et apprécient la culture du milieu de travail et les avantages.

Une coopérative alimentaire aux États-Unis dépense environ 38% de son chiffre d'affaires au niveau local, tandis qu'un épicier traditionnel en dépense 24%. Les coopératives d'alimentation contribuent aussi à redistribuer les revenus dans l'économie locale.

Un coopérative avec 10 millions de dollars de ventes annuelles génère 16 millions de dollars de retombées économiques locales. D'autre part, une épicerie locale traditionnelle de même taille, dans la même communauté, aurait un impact économique annuel de 13,6 millions de dollars. Cela signifie qu'en choisissant de soutenir et de faire ses achats dans une coopérative alimentaire, une communauté peut augmenter son activité économique totale de plus de 2,4 millions de dollars par an.

L'étude montre que les coopératives ont également des politiques écologiques plus efficaces parce que les consommateurs eux-mêmes sont impliqués dans le processus décisionnel.

Une coopérative alimentaire type NCGA recycle 96% de ses déchets de carton, 81% de ses plastiques et 96% de ses cartons, contre 36%, 29% et 91% dans le secteur traditionnel. Les coopératives alimentaires sont également impliquées dans des projets de conservation de l'énergie. Les coopératives d'aliments ont affiché un score d'énergie moyenne de 82 sur 100, tandis que les magasins d'épicerie traditionnels n'ont affiché qu'un score de 50.

• L'Association Nationale des Coopératives d'Épiceries (NCGA) est une coopérative qui offre un service d'entreprise aux coopératives alimentaires spécialisées dans la vente au détail aux États-Unis. Pour plus d'informations sur cette étude, visitez le site: 

strongertogether.coop/food-coops/food-co-op-impact-study