Au Costa Rica, les membres de deux coopératives utilisent des déchets agricoles afin de développer une nouvelle gamme de produits comme des produits cosmétiques et des en-cas.
Le projet agroindustriel est financé par le Conseil de l’enseignement supérieur du pays (CONARE), qui comprend plusieurs institutions et universités.
Cette approche innovante implique d’enseigner à des petits producteurs comment développer des produits alimentaires et cosmétiques en utilisant les déchets d’après, de prunes, de goyaves en produisant des garnitures, des barres énergétiques, des sauces, des savons et des lotions corporelles.
Frutalcoop, l’une des coopératives qui participent au projet, utilise des prunes et des pommes pour confectionner des barres énergétiques et des sauces, alors que les goyaves sont l’un des ingrédients principaux de leurs garnitures. Mélangées à de l’avocat, les goyaves sont également utilisées dans la production de savons et de lotions corporelles.
Douze producteurs recevront une formation pour en savoir plus sur les caractéristiques de chaque produit et sur ses composants chimiques. Ils retourneront ensuite au sein de leur communauté et transmettront leurs nouvelles connaissances aux autres membres de la coopérative.
Patrik Matarrita, directeur général de Coopeproguata, l’autre coopérative qui participe au programme, a déclaré à La Nacion qu’il était essentiel pour les 42 membres de la coopérative de diversifier leur offre. Il a expliqué qu’en raison de périodes de sécheresse prolongée et de la diminution des précipitations, la coopérative devrait régulièrement faire face à une surproduction. Le phénomène a pour conséquence probable que les producteurs devront diminuer leurs prix, parfois jusqu’à 50%. Une autre voie est de se diversifier en transformant les fruits, et en les utilisant pour produire des confitures, des en-cas ou d’autres produits.
Le programme a été lancé en 2016, et se poursuivra en 2017. Les coopératives prospectent actuellement à la recherche de marchés pour leurs nouveaux produits.