Lors de la Conférence mondiale de l’Alliance qui se tiendra en Malaisie, en novembre prochain, les délégués auront l’occasion d’en apprendre davantage sur les coopératives florissantes du pays. L’industrie laitière constitue une bonne étude de cas.
La Malaisie n’est autosuffisante qu’à 6% au niveau de sa production laitière. Si elle fait partie des dix principaux exportateurs en termes de volume, c’est parce qu’elle se concentre sur la réexportation. La consommation de lait par habitant en Malaisie est plus élevée que dans les autres pays asiatiques ; elle s’élève à environ 50 kg par an, principalement sous forme de lait et de yoghourt.
L’année 2017 marque le 40e anniversaire de la filiale malaisienne de la coopérative laitière Fonterra. Le premier exportateur néo-zélandais, Fonterra, a récemment investi quelque 6,43 millions NZD en vue de perfectionner ses deux usines de production malaisiennes. Theo Spierings, le directeur général, a décrit la Malaisie comme étant un « marché prioritaire ».
Depuis l’ouverture de sa première usine laitière en 1992, à Susumas, Fonterra a continué d’investir dans le pays, qui constitue désormais l’un des ses quatre plus grands marchés. Le géant de l’industrie laitière joue un rôle important dans son pays d’origine, la Nouvelle-Zélande, et est très présent sur les marchés chilien et sri lankais.
Environ 95% des produits de Fonterra sont exportés. La moitié de ceux-ci transitent par la Malaisie, pour subir des processus à valeur ajoutée, avant d’être envoyés vers d’autres pays. L’Asie représente 20% du milliard (NZD) de bénéfices qu’engrange Fonterra, et la Malaisie joue un rôle central dans le processus de production.
La Malaisie abrite par ailleurs le Global Business Services Asia de Fonterra, son centre de services partagés qui soutient les entreprises coopératives de la région. L’entreprise laitière fournit 20 000 magasins locaux, gère deux sites de production et emploie 680 personnes en Malaisie.