Une université britannique a récompensé un ancien directeur général de l’Alliance Coopérative Internationale pour sa contribution au développement coopératif.
Iain Macdonald, qui était directeur général entre 2002 et 2010, a reçu le doctorat de l’université de Stirling. Ravi de recevoir cette récompense, le Dr. Macdonald a indiqué aux étudiants en commerce de Stirling que les coopératives étaient un modèle égalitaire, qui se préoccupe de justice sociale.
« Cette université est l’une des rares à comprendre que la coopération est un modèle d’entreprise différent mais qui réussit tout aussi bien. De fait, certains, dont je suis, diraient que c’est un meilleur modèle d’entreprise que son équivalent détenu par des investisseurs », a-t-il affirmé.
Le Dr. Macdonald a reçu un MA en Histoire et relations raciales de l’université d’Édimbourg et a poursuivi en travaillant pour le ministère des bâtiments et travaux publics. Il a commencé son parcours coopératif en 1979, en commençant à travailler comme fonctionnaire d’éducation écossais pour l’organisation numéro un du Royaume-Uni, l’Union coopérative (aujourd’hui : Co-operatives UK).
« J’étais assez politisé en 1979, et je sentais que le mouvement coopératif offrait un équilibre qui me permettrait de travailler pour une entreprise, mais une entreprise qui serait contrôlée démocratiquement. »
Il a ajouté qu’à l’époque, il se préoccupait des effets du capitalisme et pensait que les entreprises coopératives offraient une bien meilleure solution aux problèmes du monde.
En 1986, il rejoint la Co-operative Wholesale Society, puis, en 1996, commence à travailler pour le Co-operative Group de Manchester, où il a occupé différents postes, dont celui de responsable de la stratégie coopérative.
En 2002, il devient directeur général de l’ACI. Quand il travaillait à l’ACI, l’un de ses objectifs essentiels était d’améliorer le rôle des membres dans la direction de l’organisation. Durant son mandat, l’ACI a recruté de nouveaux membres, établissant des liens rapprochés entre diverses organisations sectorielles.
En tant que directeur général de l’ACI, le Dr. Macdonald a joué un rôle majeur dans le développement du rapport Global 300, qui a contribué au rayonnement des entreprises coopératives en révélant la taille et l’échelle du mouvement, et a conduit au développement du World Co-operative Monitor.
Iain Macdonald pense que le défi principal pour le mouvement coopératif reste de faire passer le message. « À cause de notre nature diverse, les gens ne nous voient pas comme un groupe uni », a-t-il expliqué.
Il a affirmé que, même si les coopératives travaillent dans des secteurs variés, de la distribution aux secteurs bancaire, immobilier, ou agricole, il faut qu’elles fassent tout leur possible pour avoir une identité coopérative unique.
Le Dr. Macdonald a affirmé qu’il se félicitait de l’initiative de l’ACI de créer une marque mondiale pour les entreprises coopératives, et a indiqué que le Plan d’action constitue un pas dans la bonne direction. « Nous devons consolider les réussites et avantages que nous avons gagnés avec l’Année internationale des coopératives. Nous devons travailler dur pour améliorer notre rayonnement et insister pour qu’on nous prenne en considération au plus haut niveau du pouvoir », a-t-il déclaré.
Le plus important, c’est que les coopérateurs ne laissent pas passer l’élan que leur a donné l’AIC, a soutenu le Dr. Macdonald.
Photo : Iain Macdonald à la cérémonie de remise de prix de Stirling.
