Un nouveau rapport de l'Institut de Recherche Filene examine tous les instruments de dette et de fonds propres utilisés pour financer les actifs et les activités des coopératives.
Sécuriser le capital coopératif tout en garantissant le contrôle par les membres est un des cinq thèmes du Plan d’Action pour une Décennie des Coopératives.
Le rapport, rédigé par Michael Andrews, examine les capitaux de coopératives dans le monde. Il explore comment accéder à des capitaux supplémentaires appartenant aux membres ou du capital externe tout en continuant d’adhérer aux principes coopératifs.
La recherche s'est aussi concentrée sur les situations particulières qui s'appliquent aux plus petites coopératives et start-ups, fournissant un aperçu général de programmes et d’innovations au niveau international. L'enquête inclut des références à de nouvelle et plus petites coopératives, ainsi qu’aux 300 coopératives globales et financières.
L'accès au crédit commercial et aux prêts bancaires peut être plus difficile pour les coopératives que pour les autres entreprises, indique le rapport. Toutefois, beaucoup de coopératives ont largement évolué par rapport au modèle original de financement par actions de valeur nominale détenues par les membres et du capital généré en interne, en utilisant une gamme d'instruments pour lever des capitaux auprès de membres et de non-membres.
Les modèles illustrant comment ceci peut être réalisé comprennent, par exemple, de réserver les instruments de type actions ordinaires – qui donnent un droit de vote – aux membres, et parallèlement de disposer de différents types d’actions. Les autres options incluent le vote proportionnel, bien que ceci ne soit pas légalement autorisé dans certains pays, ou la vente d'instruments de dette aux non-membres. Il s'agit de la source de financement la plus utilisée par les 300 plus importantes coopératives et mutuelles. Le rapport inclut d’autres études de cas.
